Phobies
Troubles anxieux
Troubles anxieux
Les grandes catégories de phobies
Les phobies spécifiques (anciennement phobies simples)
L'agoraphobie (avec ou sans attaque de panique)
Les phobies sociales.
"Groupe de troubles dans lesquels une anxiété est déclenchée, exclusivement ou essentiellement, par certaines situations bien précises sans dangerosité actuelle. Ces situations sont de ce fait typiquement évitées ou endurées avec appréhension. Les préoccupations du sujet peuvent être centrées sur des symptômes individuels tels que des palpitations ou une impression d'évanouissement et aboutissent souvent à une peur de mourir, de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou. La simple évocation d'une situation phobogène déclenche habituellement une anxiété anticipatoire.
L'anxiété phobique est souvent associée à une dépression. Pour déterminer s'il convient de faire deux diagnostics (anxiété phobique et épisode dépressif), ou un seul (anxiété phobique ou épisode dépressif), il faut tenir compte de l'ordre de survenue des troubles et des mesures thérapeutiques au moment de l'examen."
Source C.I.M. (La classification internationale des maladies), publiée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les phobies les plus courantes sont les phobies spécifiques :
les phobies animales (chiens, chats, souris, etc.)
les phobies des insectes (peur des araignées, etc.)
les phobies de type environnemental (des orages, de l’eau, hauteurs, vide, bruits, etc.)
les phobies d’endroits (espaces clos, foules, centres commerciaux, restaurants, obscurité, etc.)
les phobies médicales (peur des processus médicaux, sang, blessures, seringue, mort, etc.)
les phobies situationnelles (transports en commun, conduire une voiture, les tunnels, les ponts, etc.)
Une souffrance très fréquente :
La phobie n’est pas toujours remarquée par l’entourage car la personne fait des évitements et développe des stratégies de coping (au sens large, ce concept désigne la manière dont on fait face à une situation difficile grâce à diverses formes d’ajustement), notamment via des personnes ou objets contraphobiques (qui permet de se réassurer devant une situation phobogène et d'affronter celle-ci). L'objet contraphobique est votre gri-gri, votre talisman, ce qui vous rassure lorsque vous êtes en situation de “danger”, mais également par prise de substance anxiolytiques comme l'alcool.
Ce trouble anxieux est généralement associé à un ou plusieurs des symptômes suivants :
Accélération du rythme cardiaque et de la respiration
Tremblements ou secousses musculaires parfois généralisées à tout le corps
Transpiration excessive
Douleurs musculaires et/ou thoracique
Diarrhée ou inconfort abdominal
Confusion
Sécheresse de la bouche, besoin de boire
Nausée et parfois vomissement
Envie d’uriner ou de faire ses besoins
L’avis d'un médecin ou d'un professionnel de la santé mentale déterminera si un traitement (médication) est nécessaire.
Selon la HAS (La Haute Autorité de Santé), dans le cas de phobies spécifiques aucun médicament n’a apporté la preuve de son efficacité (pas d’AMM).
La psychothérapie peut aider une personne phobique à affronter sa peur en l'exposant graduellement à la source ou à la situation redoutée. L'exposition graduelle est une technique de désensibilisation étape par étape qui utilise la visualisation ou l'imagerie mentale. La respiration profonde peut vous aider à diminuer votre anxiété.